KARL ANDERSON'S WALL.
FRIDAY, AUGUST 23th.
01:30 p.m. Dear people,
J’ai pleinement conscience de la confiance que vous aviez placée en moi, c’est pourquoi j’aimerais prendre le temps de
m’excuser pour cet échec en Nouvelle Zélande. J’ai échoué, j’ai perdu et je n’ai d’autre choix que de l'assumer. Vais-je me contenter de geindre dans mon coin ? Certainement pas. Je sais d’où je
viens, je sais ce que je
vaux, je sais où je
vais. Si je vous adresse ces quelques mots, c’est justement pour ne pas avoir à revenir sur ces événements lors des prochains shows télévisés de la compagnie. Laissons aux nombreux prétentieux de la compagnie ce temps d’antenne qui leur est si chère, nous n’en avons pas besoin.
Cette seconde défaite a provoquée en mon fort intérieur une telle
rage que je fus à deux doigts d’en perdre mes valeurs et c’est à cet instant précis que je senti le déclic.
Un championnat vaut-il plus que des valeurs ? Le
jeune Anderson aurait probablement répondu oui, comme le ferait 99% de la compagnie. Le
général Anderson vous répond catégoriquement non, je suis le pourcentage restant, l’exception qui confirme la règle. Je demeure
fière de ma performance et
fière de ces valeurs que je représente.
Les vices ont toujours fait partie de ce divertissement sportif, je ne peux que l’accepter et vivre avec. Vais-je reprocher à mes adversaires d’être si peu loyal ? Bien au contraire, je les remercie car cela ne fait que mettre l’accent sur le
danger que je représente. Je me dois d’être assez fort pour supporter les vices de mes adversaires. Ils penseront que Karl Anderson est mort mais
ce qui ne tue pas rend plus fort. Hier, mon honneur était une faille. Aujourd’hui, je suis
infaillible.
Karl Anderson isn’t dead.
Karl Anderson is everything.