Dark-Match | W3 Live #35

Dark-Match
Les nouveaux, les no-show, ceux qui n'ont pas de combat : on passe par ici !

Quelques jours après la diffusion du dernier pay per view de la W3, nous nous retrouvons à l'université de Harvard où Damien Sandow avait l'habitude d'aller afin de se préparer au mieux.
La crème de la crème des philosophes du monde entier était ici réuni car le matin même fut décerné le prix de la personnalité philosophique de l'année.
Sur une estrade magistrale, un professeur terminait son discours.

Professeur : Les bons moments du présent crée la nostalgie de l'avenir. Voilà une citation forte intéressante en ceci que l’avenir s’annonce toujours comme une grande inconnue, ce qui provoque un rejet de la part de la personne qui se met déjà à regretter le passé. En somme, on peut dire que seul l'espoir fait vivre.

Sous un tollé d'applaudissement, le vieil homme salua tous ses confrères philosophes, seul un homme dans toute l'assemblée ne dédaigné applaudir, c'était Damien Sandow qui une main dans la barbe fixait le professeur d'un air colérique comme si son regard le fustigeait d'insultes. Sandow se leva et demanda la parole d'un geste sec et hautain, n'arguant du coin de son œil tous ses confrères avoisinants.

Professeur: Vous-êtes ?

Sandow : Qui je suis ?! QUI JE SUIS ?! Êtes-vous sérieux pauvre fou ?!

Professeur: Comment osez-vous me parler ainsi ?!

Sandow : Silence, SILENCE. Je suis Damien Sandow. Oui, LE Damien Sandow. Philosophe à mes heures perdues, sauveurs des masses et prochaine grande star de la W3 et j'ose vous dire de clore votre bec. Car vous avez en face de vous, l'homme qui a surpris tout l'univers de la WFA ces dernières semaines. Effacer de votre mémoire le nom de tout les anciens champion de cette fédération. Car ce n'est pas le nom de ces "champions" qui a fait le buzz dans les médias du monde entier. Non, l'unique phénomène de cet événement ne fut nul autre que moi Damien Sandow

Professeur : Mais de quoi parlez-vous donc ?!

Sandow (en soupirant): Ah oui, j'oubliais...

Professeur : Vous oubliez quoi ?

Sandow : J'oubliais, que vous n'êtes que des vieux croûtons, de vieilles branches qui pensent que leur passé se suffit à lui même. De ce fait, vous n’êtes pas au fait de ce qui se passe dans la société de nos jours.

Professeur: Quand bien même, nous vivons détacher du monde. Quelle est le rapport avec votre méprisable comportement ?

Sandow: Pauvre imbécile que vous-êtes.

Damien Sandow marqua une pause pour se rapprocher de son interlocuteur.

Sandow: Je pensais qu'en venant en ces lieux, je trouverais les éléments nécessaires, pour mener à bien ma mission de sauver toutes ces âmes perdues de la W3. Mais vous êtes aussi pitoyable qu'eux. Seul l'espoir fait vivre dites-vous ?! Ridicule, l'espoir est pour les faibles, pour les perdants, pour les esprits miteux et sans talent tel que Will Ospreay, Pete Dunne, Samoa Joe .... Que j'ai écrasé sans aucune difficulté. Physiquement et mentalement un fossé nous séparait. Tout le monde ne peut-être forgé dans la même pierre que moi. Il n'a subit que l'inévitable résultat génétique de son inintelligence. Celui-la même qui fait de moi un être supérieur, tel l'alpha contre l’oméga. Il ne pouvait que se soumettre face à son maître. Mais laissons cette âme perdue la ou elle se trouve. Parlons de l'avenir, vous qui parliez de transmettre notre savoir. Comment cela pourrait-il être possible avec des hébétés tel que Velveten Dream par exemple.

Professeur : Qui ça ?

Sandow : Velveteen Dream… Velveteen ...

Professeur: Mais... mais.... Je vous reconnais ! Vous êtes l'homme qui m'a volé mon prix Nobel de philosophie ce matin ! Cela en est trop, faite le sortir d'ici immédiatement !

Sandow : OUI, c'est moi et je n'ai rien volé, j'ai pris ce qui m'appartenait étant de loin la personnalité philosophique la plus intelligente de cette planète. Messager de tous les grands anciens philosophes afin de sauver ces rats de laboratoire que sont les humains de notre société d'aujourd'hui. Mais encore une preuve de votre infériorité avec moi. Vous n'avez guère d'arguments autres que celui de me mettre dehors....Vous êtes....

La sécurité arriva à toute vitesse, des hommes en costumes sombres venus escorter Damien Sandow hors des enceintes de cette université disant quelques mots avant son expulsion, entouré par les hommes de la sécurité.

Sandow : Je reviendrais, JE REVIENDRAIS !

Sheamus CesaroWe don't just set the bar, we are The Bar.

Cesaro : Alors, quelles sont les nouvelles ?

Sheamus : Tu ne croiras jamais ce que Wade Barrett vient de me dire... Si l'on veut participer à W3 Live, on doit passer par la case bataille royale comme les derniers des abrutis. C'est apparemment une nouvelle règle mise en place depuis quelques temps.

Cesaro : Allons-y alors, ce n'est que de la chair fraîche.

Sheamus : Attends, ce n'est pas tout. Le problème c'est que ce n'est pas une simple bataille royale par équipe, seul l'un d'entre nous est autorisé à se présenter dans le ring. Faut qu'on se mette d'accord, faut qu'on décide lequel d'entre nous participera au combat.

Cesaro : Pierre, feuille, ciseau ?

Sheamus : Pile ou face ?

Cesaro : Un bras de fer ?

Sheamus : La courte paille ?

Cesaro : Soyons un peu plus sérieux, pesons le pour et le contre. Je pense sincèrement que ce serait mieux que je m'en occupe, tu as toujours un peu mal au niveau de la nuque et j'ai toujours l'élimination de la Suisse à la coupe du monde de football en travers de la gorge. J'ai besoin de me défouler sur quelqu'un, j'ai besoin de péter la gueule au premier venu.

Sheamus : Mec, ça fait trois semaines.

Cesaro : Tu vois, je ne m'en remets toujours pas.

Sheamus : Je pense que c'est à moi d'y aller.

Cesaro : Ah oui, et pourquoi ?

Sheamus : Premièrement parce que c'est moi qui ait fait l'effort d'aller discuter avec l'autre crétin d'anglais, deuxièmement parce que l'Irlande elle n'a pas eu le luxe de participer à coupe du monde de football et troisièmement parce que lors de Modern Warfare tu as été le premier de l'équipe à se faire éliminer.

Cesaro : Non, non, tu ne peux pas me remettre ça sur la table. On était d'accord avant de revenir ici de ne plus revenir sur le passé et d'aller de l'avant ensemble, vers les championnats par équipe, unilatéralement. Nous étions d'accord, à nous désormais de nous prendre en main. Nous n'avons plus Paul Heyman pour s'occuper de nos affaires, nous trouver les bons combats, les bonnes opportunités. On doit apprendre par nous-même à atteindre nos buts.

Sheamus : D'accord, et comment on fait ça ?

Cesaro : Je pense en toute sobriété que la première chose à faire pour le moment c'est tout bêtement de me laisser aller dans le ring participer à la bataille royale pendant que tu attends sagement ici que je revienne avec la victoire. Pendant que je suis dans le ring, on a qu'à dire que tu restes ici pour ranger nos affaires, préparer les valises et appeler un Uber pour que l'on puisse rentrer à l'hôtel, c'est même toi qui règle la note. Tu vois, c'est simple, travail d'équipe.

Sheamus : Ou alors...

Cesaro : Ou alors ?

Sheamus : Ou alors tu arrêtes deux secondes de me prendre pour le dernier des cons et tu me laisses moi aller dans le ring pendant que toi tu retournes discuter avec l'anglais afin de l'amadouer. Donne-lui une boîte de chocolat, il te donnera un match de championnat. Je sais que c'est cliché à souhait mais il n'y verra que du feu. Le match commence dans quelques minutes, nous n'avons pas le temps d'en débattre pendant des heures alors on s'en tient au plan original et je vais de ce pas donner la fessée à quelques lutteurs locaux. Allez, salut !

Cesaro : Attend une seconde, pas si vite.

Sheamus : Quoi encore ?

Cesaro : Les enjeux sont beaucoup trop important pour prendre si rapidement une décision. Actuellement, la division par équipe de la World Wide Wrestling n'est pas fameuse, elle en est même ridicule, c'est le moment ou jamais d'en profiter et de montrer que nous, nous, on est bien présent pour relever le niveau, pour relever la barre. On a vraiment pas le droit de se louper. C'est beaucoup trop important, il faut que l'on agisse bien, il faut que l'on agisse fort, il faut que l'on marque le coup de la plus brutale des façons.

Sheamus : Il faut s'assurer d'être vu, d'être remarqué. Il faut que Shane Thorne et Nick Miller se pissent littéralement dessus lorsqu'ils sauront que nous sommes de retour pour leur jouer un mauvais tour.

Cesaro : C'est eux qui nous intéressent au final.

Sheamus : C'est vrai qu'on s'en fout des lutteurs locaux.

Cesaro : Nous n'avons pas besoin de gagner ce match du pre-show.

Sheamus : On doit juste leur péter les dents.

Cesaro : Ce que l'on devrait faire, c'est d'y aller ensemble et mettre une raclée aux débiles qui sont en train de nous attendre dans le ring. On est la barre, on fait ce qu'on veut. On s'en fout des règles, des lois, des demandes et des jérémiades de Wade Barrett. We don't just set the bar, we are The Bar remember ?

Sheamus : Ouais, faisons ça. Allons-y tous les deux.